Projet "Phrygane Home"

 


 « Phrygane Home » est une installation qui invite à réfléchir sur notre façon d’habiter et nos relations avec nos objets du quotidien .

Tout d'abord pourquoi « Phrygane » ?


Le « Phrygane » est un genre d' insecte qui est à l'origine d'une architecture insolite : de petits abris en bois , en graviers ou en particules de sable …

Tout est récupération !

Ces abris adaptés à leur morphologie sont de réelles créations artistiques .

Ils ont été à la base de mon inspiration !

 

Habiter c'est créer un espace de temporalité , nous organisons des rituels de vie et par la même occasion nous nous entourons d'objets en tout genre .


Les objets du quotidien « utiles » ou non font partie de notre façon d’habiter et nous entourent tous les jours .

Ils sont les « marqueurs » de notre vie ritualisée.

On les achète , on les échange , on s’en débarrasse.


Ils deviennent notre propre univers et constituent une sorte d'enveloppe qui nous permet d'organiser notre espace d’habitation.


Ces objets , des assiettes au fauteuil en passant par les machines à café ou les télévisions , gravitent autour de nous pour accompagner nos rituels quotidiens .


Mais ils sont aussi les perturbateurs directs ou indirects de notre environnement social et planétaire .


Largement soutenus par des systèmes économiques et commerciaux bien rodés ,

ils s'appuient sur nos désirs de posséder et d'enrichir notre vie quotidienne .


L'impact est direct sur notre façon d'habiter .


Ces objets s'accumulent , nous entourent , nous étouffent , nous aspirent !


L'installation proposée , « Phrygane Home » est l'illustration de l’amoncellement de ces objets quotidiens qui construisent notre Habitat et participent activement aux rituels de notre vie .


Cette installation cumule divers objets de récupération ( petits meubles , petits électro ménagers , gadgets de toutes sortes , TV , radio , couverts , chaises …) et se présente comme un vortex engloutissant nos envies et nos désirs mais aussi une partie de notre liberté d'habiter autrement.


L'artiste invite d'ailleurs le public à s'installer à l’intérieur de ce vortex d'objets .


Une façon de s'interroger sur notre façon de vivre , d'acheter , de jeter , de ritualiser notre existence quotidienne . C'est en quelque sorte une expérience pour s'interroger sur la façon d'habiter notre planète ?





 

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